Le Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal a annoncé la mise en place du partenariat de recherche Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice et l’intelligence artificielle, visant à mettre l’intelligence artificielle (IA) au service des justiciables et des protagonistes judiciaires afin d’accroître l’accès à la justice.

L’Université de Montréal, l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (Mila) et l’entreprise belge Altissia ont annoncé un projet de coopération scientifique tripartite qui veillera à mettre l’intelligence artificielle au service des langues.

IPSO Technologies, une compagnie spécialisée dans les systèmes de type ERP, développe maintenant ces futures applications à base d’intelligence artificielle, afin de mieux traiter les données complexes des organisations. Autant de projets où l’intelligence artificielle aura un impact sur l’économie de demain, et ce, dans plusieurs sphères économiques.

Transport, santé, sécurité et productivité

Pour vous aider à comprendre, il commence à y avoir de plus en plus d’applications pratiques d’automatisation où l’intelligence artificielle est souvent au cœur du processus décisionnel. Taxis ou autobus autonomes, détection et prévention des suicides sur les messages Facebook, prévention du surmenage dans les usines du Japon sont tous des outils d’analyses qui nous accompagnent et facilitent notre travail. Un travail qu’on qualifiait d’impossible il y a de cela quelques années à peine. Bref, l’intelligence artificielle n’est pas un produit, mais une solution d’analyse à multiples fonctions qui donne accès à de nouvelles possibilités.

Ces nouvelles possibilités ont réellement un poids économique majeur. Malheureusement, personne ne peut évaluer cet impact avec précision, car les informations et données actuelles sont souvent contradictoires. Par exemple, avec le transport en autobus autonomes, on a besoin de moins en moins de conducteurs, mais certainement plus de techniciens ou mécaniciens nouvellement formés, afin de réaliser les nombreuses maintenances que ces appareils demandent. En revanche, on peut allonger les heures de transport à volonté et offrir de nouvelles perspectives d’emploi quant aux quarts de travail. Vous l’avez compris, demain, le transport sera offert de façon continue et aura un impact sur notre manière de consommer.

La quatrième révolution industrielle

Encore ici, l’intelligence artificielle vient avec son lot de promesses, mais aussi d’angoisses pour l’avenir. Des emplois qu’on croyait protégés à 100 % comme les médecins seront remplacés par des applications médicales truffées d’IA.

D’autre part, en termes de création d’emploi, on évalue qu’en 2020 l’intelligence artificielle sera responsable de la création de 2,3 millions d’emplois. En contrepartie, l’IA détruira 1,8 million d’emplois où les tâches sont plutôt répétitives et banales. Dans une perspective plus positive et selon Jean-Gabriel Ganascia, président du comité d’éthique du CNRS et auteur de Le mythe de la singularité, faut-il craindre l’intelligence artificielle?, « la machine qui remplace l’homme dans ses tâches est un vieux mythe ». Les personnes qui font craindre le pire sont les mêmes que celles qui faisaient craindre le pire à l’aube de l’an 2000. Gardons quand même un œil ouvert et restons vigilants.